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A propos nic

Patron de Fumerolles, fumiste, ancien fumeur, actuel vapoteur.

Kit RBA pour subtank mini

C’ets tout con, en fait.

Mais quand on achète un subtank mini, il est livré avec une seule base RBA.

Du coup même si on se met à l’utiliser on a tout intérêt à avoir une résistance toute prête en réserve. J’ai enfin reçu du stock pour des petites bases RBA pour le subtank. Du coup vous pouvez en avoir une en poche en cas de besoins, voir en coiler 2 ou 3 à l’avance.

C’est la base v2, donc si vous avez un subtank mini première génération, ou un subtank tout court, vous pouvez aussi les utiliser. Et elles sont mieux que les premières.

Voilà, petite nouveauté du jour 😉

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Green Machine, de toasty juice

Voici le premier jus “coup de coeur” de la série
Le principe est simple : J’ai une souscription mensuelle à des liquides, quand il y en a un qui me plais j’en rentre 20. Mais je ne restock pas donc c’est une action, quand il n’y en a plus c’est finit.

La Green Machine est difficile à décrire. Disons qu’il est vert, un très joli vert bien chimique. Au goût, on se prends une baffe d’absinthe bien claquante à l’inspiration puis à l’expiration, une petite nuance de pomme verte. Après, il reste dans le palais l’impression d’avoir mangé du réglisse. Et là on se dit “t’ain, qu’il est sucré ce juice, ça va m’écœurer, un vrais bonbon”. Oui mais voilà, il reste ce souvenir du réglisse sur le palais, très plaisant, alors on en reprends juste une taff pour remettre une couche de cette petite note fraîche. Puis l’après-midi a passé et on se dit que tien, ce flacon il était vraiment très petit, je l’ai presque vidé. Et tien, j’ai pas été écœuré du tout, hélas. Et voilà, il m’en faut absolument, ça c’est un coup de cœur version Fumerolles.

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Crown by Uwell

Bonjour à tous

Reçu hier, le Crown de Uwell.
On vas dire qu’il est dans la mouvance des subtank : Un ato subohm pas reconstructible / reconstructible, à choix. (le module reconstructible est vendu séparément)

Mais alors pourquoi prendre le Crown plutôt que le subtank ? Parce qu’il envoie ! J’ai testé en meca, bof bof … la résistance de base, à 0.25 “double coil” ne se réveille pas. Alors j’ai pris ma bonne vielle IPV3 et boom ! à 100 W ça me cause déjà nettement plus. Une vraie grosse vape, ça envoie, les saveurs sont là, c’est onctueux, magnifique. Il faudra que je teste les autres résistances (1.2 ohm, 0.5 ohm et 0.15 en nickel pour le contrôle de température) mais pour le moment, j’ai juste pas envie de lâcher ce petit instant de vape.

Petit plus également par rapport au subtank, une bonne contenance et un prix un poil moins cher : 39.- le tank, 18.50 le pack de 5 résistances et 12.90 le module RBA.

Plouf

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Bonjour

Demain lundi 7 septembre le shop sera fermé.

Merci de votre compréhension

Ploc

Ce blog est en français

Hello

Juste un petit mot pour dire que ce blog étant francophone, les commentaires sont sensés être en français également. J’ai reçu une dizaine de commentaires en anglais aujourd’hui, pour la plupart du spam, je les ai modéré : Il me semble que c’est pas vraiment l’idée de causer diverses langues ici.

Voilou …

DIY – faites vos e-liquides vous même

Pourquoi faire sois-même ses jus ?

  • Par économie : Un e-liquide du commerce peut coûter jusqu’à 1.40 CHF le millilitre alors que si vous faites votre e-liquide vous-même, dans le cas extrême ça ne vous coûtera que 3 ou 4 centimes pour la même quantité.
  • Faire ses liquides sois-même est une façon de ne pas être juste un consommateur, mais être acteur de notre vie. Savoir ce qu’on vape, “ce qu’il y a dedans”, c’est intéressant.
  • Vous pouvez gérer exactement ce que vous ingérer. Vous pouvez doser la nicotine très précisément en fonction de l’atomiseur, de vos besoins, du moment, de vos envies. Pareil pour le ratio PG / VG
  • Comme en cuisine, préparer nos plats est créatif, surprenant, valorisant. Nombre de fabricants ont commencés par faire des e-liquides pour eux, puis voyant le succès on progressivement produit des liquides pour d’autres.

Matériel de base

Pour vous lancer vous avez besoins des éléments suivants :

  • Des flacons vides
  • Du propylène glycol (PG) de grade pharmaceutique
  • De la glycérine végétale (VG) de grade pharmaceutique
  • Des e-liquides concentrés ou des arômes alimentaires adaptés à la vape.
  • Éventuellement de la nicotine.
  • Éventuellement un petit peu de matos de labo genre pipettes et autre

Où se fournir

Je ne suis pas ( pas encore ? ) revendeur de DIY, donc ce sont presque tout des produits que vous devrez acheter ailleurs, généralement sur le web, à l’exception notables des concentrés T-Juices et des flacons vides. On trouve dans pas mal d’endroits des “bases” toutes prêtes contenant déjà du propylène glycol, de la glycérine végétale et de la nicotine à différents dosages. J’avais commencé par les bases de chez Inawera. A présent  j’achète en général PG et VG séparément à la droguerie du boulevard, juste sous la gare de Lausanne, à 200 m de ma boutique. J’achète la nicotine chez mix & match ou chez Nicvape. Je prends souvent des concentrés tout prêt de chez T-Juice ou autre, mais j’ai également plus d’une centaine d’arômes alimentaires de diverses provenances pour mon usage perso. Justvape247 et solubarôme sont mes principaux fournisseurs ces temps. Notez que corsicavap a des bases avec du PG 100% végétal qu’on dit supérieur en qualité au PG standard.

Une recette simple

Prenez un concentré T-Juice et une base nicotinée du genre VPG 70/30 Inawera.
Videz 40 ml du flacon de base puis versez tout le concentré T-Juice dans le flacon.
Mélangez bien et attendez entre 24h (pour du red astair) et 2 semaines (pour du custard).

Vous obtiendrez 70ml de e-liquide pour une vingtaine de francs. C’est simple, il y en a pour 5 minutes et vous en aurez pour un bon bout de temps.

Ratio PG / VG

La glycérine végétale (VG) est visqueuse, épaisse. Plus vous mettez de VG et plus vous encrassez votre matériel, donc les résistances dureront moins longtemps. De plus le point d’ébullition du VG est plus élevé que celui du PG, se rapprochant de la température où commence à apparaître le formaldéhyde, substance cancérigène. Il n’est donc pas recommandé de vapotez 100% VG. A l’inverse, le PG produit peu de vapeur et n’est pas très onctueux en bouche. Vapotez du PG pure est un peu triste. Il faut donc tester mais au minimum, partez sur 80% PG / 20% VG, pour allez jusqu’à 40% PG / 60% VG.

Nicotine

Il est autorisé en Suisse d’acheter jusqu’à 150 ml de liquide contenant de la nicotine.  Au delà, la douane bloquera votre achat. Personnellement je prends chez Mix & Match des flacons de 100ml dosés à 100mg / ml dilués dans du PG. En vapant à 10mg/ml je peut donc me préparer 30 flacons de 30ml pour une vingtaine de francs. Je déconseille fortement d’utiliser de la nicotine pure. A moins que vous ne soyez laborant de formation, le risque n’est pas nul, la nicotine pénètre par la peau ( C’est le principe des patch ). Certains chiffres pessimistes disent qu’on peut y passer en ingurgitant 2mg de nicotine. En clair, si vous vous renversez un flacon de nicotine pure sur la jambe, il suffirait que 2 ml pénètre par la peau avant que vous n’ayez eu le temps de vous changer / doucher pour que vous soyez mal. Avec un flacon de 100mg/ml, ça veut dire que le flacon contient 10% de nicotine et 90% de PG. Il faudrait donc absorber 20ml pour craindre un effet néfaste, c’est peu probable, on a plus de chance d’avoir un accident en cuisant des pâtes. Je conseille également de prendre une base de nicotine diluée dans le PG : c’est un anti-bactérien. Ajoutez à cela que la nicotine est également toxique pour les micro-organismes, le risque de trouver votre flacon contaminé est nul. Le PG se conserve très bien durant au moins deux ans si vous le stockez à l’abris de la lumière. Pour le dosage, perso j’utilise ce site

Arômes

Ce qui est le plus important avec les arômes, c’est qu’ils soient solubles à l’eau et préparés dans une base de PG. Vapoter des huiles essentielles est dangereux car vous risquer une pneumonie lipidique. On évitera également le diacétyle et autre acétyle propionyle : A fort dosage on risque une bronchiolite (très théorique, sur 9 millions de vapoteurs aux USA, on ne relève sauf erreur pas ou presque pas de cas cliniques avérés). Préférez à cela le massoia lactone dont on a pas de preuves formelles qu’il y ait un risque. A éviter également, le sucre car il peut cristalliser. Un arôme alimentaire apparemment parfaitement adapté à la vape peut contenir du diacétyle. Bien que les risques ne soient pas évidents, on préférera les fabricants d’arômes qui garantissent un produit sans ce type de trucs.

Macérats

Il est possible de faire macérer des plantes dans du PG. Un exemple courant est le cigare, que vous découpez en petits morceaux et que vous faites tremper dans le PG durant 2 ou 3 semaines. Je le fais également avec du thé ou des tisanes. Notez que ce n’est pas particulièrement recommandé : Un arôme de synthèse ne contient qu’une seule molécule, simple à étudier scientifiquement. Dans un macérat, au contraire vous retrouverez l’intégralité de la plante dans votre jus et donc le risque est beaucoup plus grand d’avoir un produit qui ne convient pas à l’inhalation. Manger une plante est une chose, se l’envoyer dans les poumons en est une autre.

Recettes

Il existe quantité de recettes qu’on trouvera sur les forums par exemple. En vérité s’il est très simple de faire un jus à base d’un concentré déjà complexe, il n’est pas si évident de trouver sois-même les bons ingrédients et de les mélanger. Certes vous arriverez très vite à un truc techniquement vapable, mais pour faire un jus vraiment délicieux, il faut du temps, de la recherche et de l’humilité. Dans ce sens je vous recommande de commencer par trouver des recettes déjà testées et de n’acheter que les arômes cités dans la recette. Si par la suite vous vous lancez dans vos propres créations, commencez avec le moins possible d’arôme, il est toujours possible d’ajouter deux gouttes d’un truc mais c’est impossible de les retirer.

Step

Certains ingrédients nécessites ce qu’on appelle une période de step. C’est le cas de tous les crémeux notamment. C’est un des trucs qui rends l’exercice complexe : vous pouvez goûter votre création rapidement mais pour vraiment savoir ce que ça vaux il faut attendre au moins deux semaines.  La nicotine, notamment, oxyde le jus pour lui donner un ton brun orangé. Les arômes caramel vont se dégager, le côté bonbon chimique sur les fruités va s’estomper.

T-Juices

Avant de vous parler des nouveautés, il faut tout de même que je parles des classics.

T-Juices, une gamme de liquides produits par Cut Ice, offre toute une palettes d’arômes allant du classique au spécial. Ce sont quasi tous des arômes “modérément complexes”. Comprennez par là qu’il n’y pas d’arôme simples comme fraise, banane ou cassis, mais qu’il y a en général au minimum deux arômes distincts.

Les concentrés

T-Juice a ce très gros avantage de proposer tous ses arômes soit en “prêt à vaper”, soit en concentré. Le concentré se prépare avec environ 15% de concentré et 85% de base.  On peut varier suivant les goûts. Comme en Suisse de toute manière la nicotine est encore interdite à la vente, de nombreux  vapoteurs achètent la base, la nicotine et les arômes séparément et font leur mélange eux-même. Il y a 3 avantages à ça :

  • Le prix de revient est environ divisé par 4
  • Vous dosez la nicotine très précisément selon vos besoins. Celui qui souhaite baisser le taux peut descendre mg par mg, progressivement. Si vous passez d’un atomiseur serré à un dripper très ouvert, vous pouvez adapter le taux de nicotine en fonction du matériel
  • Vous faites le dosage PG / VG que vous voulez. Si vous aimer une vape douce et onctueuse, vous pouvez mettre plus de VG. Au contraire si vous souhaitez un arôme plus percutant et vif, plus de PG sera ce qu’il vous faut.

Avec des arômes alimentaires simples, il est souvent difficile d’obtenir un bon résultat. Avec un concentré T-Juice, vous avez directement la qualité du liquide “normal” sans avoir besoins de tester des recettes. Je ferai un article plus détaillé sur le “diy”, c’est pas vraiment le sujet m’enfin … Les concentrés c’est bon !

Red Astair

Sur ce coup ci, T-Juice a fait très fort. Cet arôme de fruits rouges mentholé est devenu un standard de la vape, il est très largement copié mais reste une référence. Le cassis est probablement le fruit qui ressort le plus. Personnellement j’aime vapoter ce jus entre 3 et 6 mg de nicotine, de cette façon le fruit est bien présent et l’arôme est soutenus par ce petit épice qu’est la nicotine. Pour les concentrés, pas besoins d’attendre très longtemps, perso je le vape après 24h.

Jack the Ripple

Indéfinissable, Jack est un liquide étrange. Pas qu’il soit spécial comme certains jus exotiques au concombre, au piment ou que sais-je. Il est rond, doux, un peu crémeux, un peu fruité, un peu tabac peut-être. Avec sans-doute un fond de framboise et de biscuit. Mais si vous demandez à 50 personnes de dire ce qu’il y a dans ce jus, vous aurez 50 réponses différentes. Il faut l’essayer, c’est le seul moyen de se faire une idée.

Colonel Custard

Le colonel est une crème vanille qui tourne au caramel avec le temps et l’oxydation de la nicotine. Il se marie très bien avec une pointe de café ou autre. Ce n’est pas le plus crémeux des custards, on a pas l’impression de sentir du diacétyle en plaque comme avec pas mal de liquides US. Sans être exceptionnel – il n’a pas 15 strates d’arômes qui se juxtaposent l’une après l’autre, il passe très bien. C’est un de mes 3 all day avec Jack et le banana’s Rider.

Black & Blue

Le Black & Blue est officiellement un mélange de blackberry (mûre) et de blueberry (myrtille). A vrais dire c’est un arôme frais et puissant où dominent l’absinthe et le réglisse, sans en être. Très enrobant sur le palais, ce gout ne laisse pas indifférent : on aime ou on déteste. Moi j’adore, mais ce n’est pas un arôme que je peux vaper en continus. Je l’apprécie occasionnellement pour ce qu’il est : un truc étrange et dépaysant. Ce n’est pas un all day, mais c’est un très bon jus pour se changer les papilles et passer un bon moment.

TY4

Le TY4 est probablement la variante T-Juice du célèbre RY4, un tabac caramel de Ruyan. Le RY4 est un standard de la vape et vous en trouverez chez de nombreux fabricants, à chaque fois un peu différent. En général ça va du fade au pas bon. De ceux que j’ai testé le TY4 de T-Juice est le seul du genre qui trouve grâce à mes papilles : il est beaucoup plus rond et moins amère que les autres variantes que j’ai testées. Franchement à mettre entre toutes les pattes, c’est très rare qu’il déplaise.

Les fuités

  • Jacques Le Mont :Petit jeux de mot sur “lemon”, ce jus porte bien son nom. Un citron tout à fait sympathique et frais.
  • Tangerine Dream, lui, est un arôme mandarine à conseiller aux amateurs de fruité.
  • Le Strawberry est un des rares arômes simples de la gamme : Une fraise, très réussie.
  • Melipona : une vanille simple et subtile, sans crème.

Les tabacs

Je ne suis de loin pas un grand spécialiste des tabacs. Le vapoteur qui recherche ce type d’arômes est en général très pointilleux et recherche un truc très précis. T-Juice a toute une collection de tabacs et le mieux est encore de venir les tester.

  • Gold and Brown : Un mélange de tabac brun et blond, rond, doux et très légèrement sucré, équilibré
  • Virgin Leaf : Un tabac blond et doux
  • USA Silver : Tabac blond américain, assez typique.
  • UK smokes: Un tabac blond avec une pointe de Burley, plus racé que le précédent et plus sec
  • Cubana : Plutôt racé, ce tabac de type cigare convient très bien à de forts taux de nicotine.

Les insolites

  • Vamp Vape
  • Green steam
  • High Voltage

Ces trois derniers nécessitent un bon step pour s’équilibrer un peu. Ils sont spéciaux, c’est le moins qu’on puisse dire. Pour les amateurs de sensations étranges.

 

 

Test des accu LG he2 et he4

Un blog impressionnant, le genre de test qui me donne envie d’en faire autant, un test comparatif sur les accu LG.

Pour info les mxjo, considérées comme les meilleurs accu du moment si on fait du power waping, sont des LG HE2 rebrandées. C’est à dire que sous le plastoc mxjo se trouve un accu LG.

Ce test est long, donc pour résumer : Les he4 semblent un poil meilleures que les he2. Elles chauffent un peu moins et devraient vivre plus longtemps  Dans une utilisation extrême. L’absence d’indication du fabricant concernant le «pulse» est cependant étrange.

Allen Carr, la méthode simple pour arrêter de fumer

Voilà quelques temps que mon fils a arrêté de fumer grâce à un bouquin d’Allen Carr, la méthode simple pour arrêter de fumer tout de suite sans prendre de poids, aux éditions pocket. Bien qu’étant engagé sur une autre méthode de cessation tabagique – la vape – je me suis dit que si mon fils a réussi à arrêter de fumer grâce à ce livre, alors il est intéressant que je le lise. Voici un petit résumé de ce que j’en pense.

La méthode

La méthode consiste en un lavage de cerveau volontaire qui va nous permettre – selon l’auteur – d’arrêter de fumer sans difficulté et sans effet de manque. Il dit en résumé très peu de choses mais se répète à loisir et ajoutes des exemples parlants.
Voici la liste quasi-exhaustive de ce qui est dit :

  • Fumer tue
  • Le problème de la cigarette, c’est la nicotine.
  • Fumer n’est pas une habitude, c’est une addiction.
  • Le tabac ne comble pas un vide, il le crée.
  • On allume chaque clope pour combler le manque créé par la nicotine, mais en réalité chaque cigarette entretient l’addiction et donc augmente et perpétue le problème. La seule solution est d’arrêter de fumer pour échapper au cercle vicieux.
  • Nous avons subis un lavage de cerveau pour nous faire croire que la clope nous apporte quelque chose et qu’il est difficile d’arrêter de fumer. Le livre tente d’éliminer ce lavage de cerveau en nous faisant voir la “vérité”
  • Fumer n’apporte aucun plaisir. Fumer pue, c’est pas bon, la seule satisfaction qu’on en retire est de soulager l’effet de manque. Le plaisir de la clope est une illusion.
  • Fumer n’apporte aucun soutien. Un non-fumeur n’est pas plus stressé qu’un fumeur. Par contre pour le fumeur, être régulièrement en état de manque est un stress et la seule façon de sortir de ce stress est de ne plus fumer. Ce soutient est une illusion.
  • Fumer n’aide pas à garder la ligne. Selon l’auteur, en suivant sa méthode on ne prends pas de poids, on en perds.
  • La dépendance physique à la nicotine – que l’auteur nome “petit monstre” – est faible, négligeable.
  • La dépendance psychologique à la nicotine – que l’auteur nome “grand monstre” – est très forte, c’est cela que l’auteur combat en tentant de reprogrammer le cerveau du lecteur.
  • La force de volonté et les substituts nicotiniques sont inutiles.
  • Arrêter la clope par la volonté est voué à l’échec et fait de votre vie un calvaire.
  • Diminuer progressivement est contre-productif car alors on renforce l’illusion de plaisir : en fumant tout le temps, on ne soulage pas un effet de manque et donc fumer n’a ni valeur ni saveur. C’est lorsqu’on a été privé longtemps d’une clope qu’elle prends tout son sens et qu’on a l’illusion qu’elle est délicieuse car elle comble momentanément le manque et prends donc une réelle valeur psychologique.
  • La peur est la motivation principale du fumeur. Peur du manque, peur de ne pas parvenir à arrêter, peur de réussir à arrêter et se priver d’un soutient illusoire, …
  • Ne pas parvenir à arrêter la clope n’est pas un échec : l’échec est de fumer. En ayant raté une cessation tabagique, on a rien perdu, au contraire on a gagné la perception de notre esclavage à la clope.
  • Les éléments déclencheurs qui nous font allumer une clope perdent tout leur efficacité lorsqu’on en a compris les mécanismes. Cesser de fumer devient alors simple.
  • Il faut y croire pour réussir

Efficacité

Le livre prétends avoir 90% de réussite parce que dans les centres Allen Carr, en cas d’échec, ils remboursent le traitement. Or ils ne remboursent que 10% des traitements. Ce chiffre donne le ton de l’ouvrage : exagéré, vindicatif et de mauvaise fois.

En cherchant sur pubmed, je vois des études disant que le taux de réussite serait de 45%. Sur wikipedia, il est question d’une étude qui aurait mesuré 53% de réussite. C’est beaucoup, peut-être même la méthode la plus efficace qui existe.

La position officielle – si j’en crois stop-tabac.ch – est que les substituts nicotiniques doublent l’efficacité des tentatives de sevrage tabagiques. Pour peu que je soies encore capable de multiplier un nombre par deux, ça veux dire que les substituts nicotiniques auraient une efficacité de 106%. Je suis heureux de l’apprendre. La mauvaise fois n’est manifestement pas l’apanage d’Allen Carr et j’aimerais en connaitre la raison, je ne comprends pas ces guerres de paroisse.

Et la vape ?

Le livre, pourtant imprimé en avril 2014, ne fait pas mention de la vape. Il dit ceci à propos des substituts nicotiniques :

“Loin d’aider le fumeur à se libérer, les substituts prolongent et renforcent l’addiction”
“Si vous prenez des substituts, vous allez déplacer le problème au lieu de le régler”
“tous les substituts renforcent l’illusion selon laquelle arrêter de fumer serait un sacrifice”

“Dans la pratique, l’immense majorité des personnes qui essayent des substituts nicotiniques finissent par se remettre à fumer. L’illusion de plaisir est très faible quand on mâchonne un chewing-gum, elle est nulle quand on porte un patch. Au bout de compte, ces personnes sont contraintes de regarder la réalité en face : elles sont de pitoyables accros à la nicotine. C’est tellement plus commode de se rabattre sur la cigarette. Là au moins elles pourront se tromper elles-mêmes sur le prétendu plaisir de fumer”

Conclusions

Parce que les résultats sont là, il serait très malvenu de critiquer la méthode d’Allen Carr. La méthode aide beaucoup de gens donc elle est bonne. L’important est de ne plus fumer, quelle que soit la méthode que vous adoptez.

Ceci dit la méthode Allen Carr est une forme de lavage de cerveau proche d’une religion : il faut croire pour que ça marche. Il n’y a qu’une seule vérité, qu’une seule solution, les fumeurs sont tous les mêmes et il n’y a qu’un seul bon moyen pour arrêter.

Ce livre est truffé d’exagérations, de petits mensonges et de mauvaise fois. Mais comme tous les bons mensonges, ils sont basés sur 90% de vérité. Il y a juste, systématiquement, une façon de présenter les choses en faveur du point de vue de l’auteur. On occulte toutes les nuances et tous les autres points de vue pour se concentrer sur l’objectif principal : Vous convaincre d’arrêter. Le taux de réussite exagéré, le dénigrement de toutes les autres méthodes, le dénigrement du manque physique sur lequel pourtant tout le livre se base, l’exaltation de la “liberté” du non-fumeur, etc … Selon l’auteur si vous ne parvenez pas à arrêter de fumer suite à la lecture du livre, c’est que vous n’avez pas totalement assimilé la seule vérité qui soit : la sienne. Il faut alors trouver en vous le doute qui subsiste et l’anéantir pour être parfaitement en harmonie avec la vérité du livre, la seule et unique vérité qui soit. C’est simple et efficace, mais cela me dérange.

La diabolisation de la nicotine m’a un peu choqué. De nombreux autres facteurs sont, il me semble, également importants dans la dépendance tabagique. En soit la nicotine n’est pas un poison. On dit souvent : “on fume à cause de la nicotine, on meurt à cause du goudron”. Autrement dit pour le vapoteur que je suis, la nicotine n’est pas toxique. Ce n’est pas ce que dit le livre.

Ce livre est un très bon exemple du mensonge utile. Il vous dit ce que vous avez besoins de croire pour arrêter de fumer sans douleur. Même pour un éternel sceptique comme moi, ce livre contient de nombreuses choses vraies qui sont une aide dans notre lute contre le tabac. Malgré que ce ne soit pas du tout mon style, je vous le recommande. Au mieux ce livre vous permettra d’arrêter de fumer, au pire il vous permettra de réfléchir à la dépendance et ne vous fera aucun mal.

Dépendance

J’ai lu ce livre alors que j’étais en vacances. S’il est inexacte de dire que le tabac n’apporte aucun plaisir, lorsqu’on vape c’est totalement faux. La clefs de la réussite avec la vape, c’est la plaisir. Vapoter est souvent un pied géant. L’autre jour, je vapotais un Jack parfaitement steppé, parfaitement dosé, sur un mod parfaitement monté et j’étais proche de l’orgasme, à chaque taff je me demandais comment c’est possible que ce soit si bon, j’avais du mal à croire la perfection de l’instant. Cependant la vape c’est compliqué. Durant ces vacances je n’avais, comme souvent quand on fait du diy, pas mes liquides préférés prêt et steppés convenablement. Pire, ma vape a changé, mes gouts ont évolués, ma tolérance à la nicotine a baissé. Mes drippers qui envoient du lourd m’arrachent la gorge. Du coup, j’ai dû vapoter sans grand plaisir, en tirant sur mon mod purement pour avoir ma dose. Et bien entendu, qui dit vacances dit promenades, j’ai trimbalé une tonne de matos à longueur de journée sous un soleil brulant dans le seul but de satisfaire ma dépendance à la nicotine en guettant à chaque instant le petit moment où je pourrai tirer une latte sans déranger personne. Et là je me suis dit que ce serait bien si j’arrivais à vapoter en zéro mg, juste pour le plaisir. Etre capable de poser mon mod le soir en sortant du taff et de passer la soirée les mains libres, les poches légères. Transformer ma dépendance en loisir, ne plus être accroché à ce truc que par ailleurs j’adore. C’est un peu pareil avec l’alcool. J’adore l’alcool – particulièrement les vins rouge amples et généreux et les bières artisanales – mais je peux passer une semaine sans en boire et sans que ça me manque. J’apprécie l’alcool pour le gout et pour l’ivresse mais n’éprouve aucun besoins de boire. J’aimerais bien arriver à ça avec la vape, et je vais tenter d’y parvenir en baissant le taux de nicotine.

Le gros bouddha

Un ato surprenant, ce big buddha. Une contenance de presque un flacon entiers, un montage simple en double coil, un arôme présent, faible consommation, 30 mm donc flush sur des mod pour 26650 et donc 4500 mAh au format tube, c’est peu le tank ultime. Mais pour moi, il est un poil trop serré. Dans la vape, la perceuse est la solution à tous les problèmes. Paf, j’ai agrandis l’airflow en perçant le plateau. Du coup l’aspiration direct va carrément bien mieux. Va falloir que je détaille la méthode, m’enfin en attendant … 

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